mardi 2 novembre 2010

1+1=1







Une bouche à incendie bien agressive





version anglaise...



... version française... (moins bien à mon gout)

Rendez-vous et parlottes du coin de Beaumont



Jeux d'association sur le mot et l'image

Parce qu'il en faut bien peut pour éveiller l'imagination et créer de petites histoires à partir de rien. Ici je fais une petite série globale jouant entre ce que peux nous évoquer le résultat du mot et de l'image. Puis plus précisément une première, basée sur des jeux de reflets et l'idée d'ailleurs, d'au-delà, de passage comme indiqué dans chaque image... C'est le côté étrange, magique, intrigant de deux plans, deux dimension, deux espaces qui se superposent, se fondent, et ce que cela peut apporter en question et en rêve qui m'intéresse.



Je continue ensuite avec une évocation de la mer là où fondamentalement rien si ce n'est ce jeux entre mot et l'image donnée à voir ne pourrait nous la rappeler. En effet, il s'agit dans la première photo du sol humide d'un parking (sous le Centre Bosquet de Pau), et dans la seconde de la belle illusion de la neige sur une pelouse. Il suffit ici de couleurs, de formes et du texte pour nous renvoyer à la mer.



Ici, aucune série (pas encore du moins) mais un jeux de contraste avec cette évocation de la danse. Le par terre tortueux, agité par ces tâches qui pourraient rappeler une danse frénétique se comprend par le mot 'danse' mais contrecarre par sa typographie fluide, aqueuse, qui rappellerait alors une danse plus posée, plus harmonieuse.


Une image, un mot, une interprétation...
Dans la même idée que ma première série, la rencontre d'un mot et d'une image donne un sens, une idée, anime l'esprit d'interprétation. Cependant, ici je centre d'avantage l'interprétation sur du narratif. Comme une histoire dont le spectateur à tout loisir de s'imaginer les détails, je donne un début (la rencontre), une intrigue (le secret) et une fin (la chute).

Pour ''la rencontre'', différents essaies: chacun reflète un banal et un quotidien que nous pouvons tous retrouve: la caisse électrique dans la rue, la sortie d'un portail devant des poubelles, un vélo en bas d'un immeuble... de petits éléments de vie omniprésent, invisible à nos yeux tant ils sont encré dans le banal et le quotidien. Pourtant, quelques éléments (ceux là même parfois) éveille justement les question ou nous renvoie à une idée, une interprétation: dans la première image, une rue avec sa caisse à électricité, des tuyaux émergeant du sol, une petite verdure discrète comme en trouve dans certains recoins... et au sol, un mégot de cigarette. Dans la seconde, il s'agit d'une poubelle délaissé aux côté d'un portail, et dans la troisième un vélo... Aucune présence humaine dans ces images, mais des traces de leurs existances, des indice de leurs passage, et toutes les questions d'identités que cela peut relever (on peux deviner qu'il ne s'agit pas de la rencontre d'enfants (ou au moins d'un) au vu de la cigarette. Imaginer peut-être que la rencontre si elle ne se fait pas dans cette rue peut se faire dans la propriété, sans doute ancienne au vu du mur envahis de lierres, où conduit le portail...)
Les indices sont minimes et posent les trames d'une histoire qu'il tient à chacun d'interpréter (seuls des indices temporel et géographique sont réellement mis en avant).






Photo que j'apprécie beaucoup puisque je me suis surprise moi même de ce dont je souhaiterais surprendre le spectateur. En effet, bien que je garde cette photo depuis l'an dernier, que j'y ai mainte fois jeté un coup d'œil, jamais encore je ne l'avais détaillé assez pour y remarquer cette discrète mais non moins intrigante silhouette à la fenêtre.
Lui trouvant un aspect inquiétant si ce n'est au moins dérangeant de pars sa présence (ne semble t-elle pas nous observer? voilà qui est bien indiscret... et qu'observe t-elle? Cette femme ignorante en bas, ou peut-être nous spectateur?...) afin de guider le spectateur,  j'utilise une typographie discrète, de petit corps mis en valeur par son emplacement au centre de l'image mais à peine visible, presque cachée par les lignes verticale de l'ouverture qui masque presque les premières et dernières lettres.

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